J’adore la cuisine Thaï (voir aussi ma Soupe Thaï de poulet au lait de coco). Mes quelques voyages à Bangkok m’ont rassurée sur le fait qu’il est tout à fait possible de cuisiner en France quelque chose de relativement proche de la cuisine locale. En moins épicé, peut-être.
Je me rappelle avoir mangé un plat tellement relevé (des crevettes à la Thaï) que je n’avais pas pu le finir. Une personne de l’accueil de l’hôtel m’avait appelé en pleine dégustation pour savoir si tout se passait bien. Et, la gorge en feu, j’avais été incapable de parler, à part pour réclamer dans un dernier râle un peu de pain.
Par contre, j’avais tout particulièrement apprécié le dessert : un « riz gluant aux mangues et au lait de coco », servi dans des feuilles de palmiers. La prochaine fois, je vous livrerai ma propre version de ce dessert absolument divin.
Pour info, la noix de cajou est le fruit d’un arbre d’origine brésilienne : l’anacardier. C’est l’amande qui se trouve au centre de la noix qui est comestible. Dans notre recette, on l’utilisera nature. On la dégustera grillé et salée à l’apéritif, par exemple.
Pour 2 personnes – Préparation : 10 mn – Cuisson : 15 mn
Ingrédients :
- 2 blancs de poulet
- 2 échalotes
- 1 oignon
- 3 cuillères à soupe de sauce soja
- 2 cuillères à soupe de sauce d’huitres
- 6 cuillères à soupe de jus de tamarin
- 3 cuillères à soupe d’eau
- 4 maïs nain
- 2 poignées de noix de cajou
- 1 piment (rouge, vert, oiseau)
- Coriandre frais
Recette :
- Emincer les blancs de boulet en lanières.
- Emincer l’oignon en petits dés et les échalotes en rondelles.
- Découper le maïs nain en rondelles.
- Les faire revenir dans un poêle avec une morceau de beurre.
- Ajouter l’oignon et les échalotes.
- Dans un récipient, mélanger la sauce soja, la sauce d’huitres, le tamarin et l’eau. Verser dans la poêle.
- Ajouter le maïs nain et le piment. Laisser mijoter 5 mn.
- Si la sauce est trop liquide, la faire réduire encore quelques minutes. La sauce doit être légèrement caramélisée.
- Au moment de servir, parsemer de coriandre ciseler et de noix de cajou.
Si comme moi, vous ne trouvez pas de jus de tamarin, achetez de la pâte de tamarin. Vous pourrez alors la délayer dans votre sauce à base de soja, d’huitres et d’eau. Dans ce cas, une cuillère à soupe suffit.
Choisissez le piment en fonction de votre préférence : plus ou moins fort. Pour ma part, j’ai utilisé un piment rouge relativement doux.
Concernant l’accompagnement, je n’avais que du blé sous la main. C’est un petit peu fade pour ce type de plat, mieux vaut un riz parfumé. Je vous propose donc de servir le tout avec un riz Thaï ou Basmati.
Un régal! Si raffiné et délicieux!
Bises,
Rosa
Bonjour Rosa,
Merci pour ton commentaire et bienvenue sur ce blog ! 🙂
J’aime beaucoup la cuisine du moyen orient mais trop épicée non merci ! Ton plat me conviendrait avec cette pyramide de blé qui change du riz traditionnel ! Bonne journée
Bonjour Mamounette,
Bienvenue à toi aussi sur ce blog.
Ton commentaire me fait penser que certaines personnes se demandent peut-être comment réaliser ce type de pyramide. Il suffit d’utiliser un verre, de le remplir de riz ou de blé, de le retourner, et de démouler, tout simplement.
je suis arrivée sur ce blog tout à fait par hasard (recherche sur « Youssef chahine nous a quittés »…!)
j’adore la cuisine thaï et en propose souvent à mes invités ou lorsque j’avais encore mon restau. je ne fais pas cette recette de la même façon mais l’utilisation des petits épis de maïs est interessante. Pour le blé, c’est sympa mais je reste une inconditionnelle du riz à la Thaî (cuit avec citronnelle et ceébettes). je diminue aussi la quantité de piments mais l’équilibre des saveurs dans la cusine thaï ets tel que l’on peut supporter davantage de piment que dans d’autres cuisine pimentées comme Réunion ou maghreb. Bonne suite je reviendrai Béa Card
Aller voir le dernier article de cardamome : Youssef Chahine nous a quittés….
Bonjour Cardamome, bienvenue à toi sur ce blog.
Je suis d’accord avec toi, le riz thaï est plus adapté à cette cuisine.
Merci de ton commentaire et à bientôt.