A la base, le far n’est rien d’autre qu’un gâteau réalisé avec une pâte à crêpe (sans pruneaux donc). Mais c’est en fait bien plus que cela. C’est une madeleine de Proust qui renvoie à de nombreux souvenirs. C’est un gâteau tellement simple à réaliser, et si bon à déguster, qu’il en devient mythique. C’est la Bretagne toute entière contenue en quelques bouchées.
Même s’il y a autant de recette de far breton que de grands-mères, on peut dire sans se mouiller que la base reste toujours la même : œufs, beurre, sucre, farine et lait. Pourtant, la mesure des différents ingrédients peut changer du tout au tout la consistance du far.
Par exemple, avec trop d’œuf et/ou trop de farine par rapport au lait, on obtient une pâte qui une fois cuite donne une texture épaisse et compacte. Il faut donc veiller à garder une pâte liquide et aérienne !
De même, le temps de cuisson va grandement influencer la structure finale de la pâte. Pour notre part, nous le préférons pas trop cuit, mais il est plutôt d’usage de le cuire longuement. C’est ce qui amène une croûte de couleur brune sur le dessus. Ici, c’est à chacun de voir comment il le préfère.