Au salon du blog culinaire, nous avons eu la surprise de découvrir un met de choix : du caviar d’escargot. Pour ma part, je n’en avais jamais entendu parler jusque là.
Celui-ci est tout simplement composé d’œufs d’escargot. Ce sont des petites billes blanches translucides. Il tire son nom de sa ressemblance avec le caviar d’esturgeon.
Il y avait eu des essais dans les années 80 pour proposer ce caviar si particulier mais le procédé n’était alors pas au point. Depuis quelques années, un producteur de Soissons a trouvé le moyen de les préparer convenablement : à l’aide d’une saumure de fleur de sel de Guérande et d’un conditionnement sous vide.
Le goût est surprenant et mérite d’être essayé. On y retrouve des notes de sous-bois, de fougère et de mousse. En bouche, la magie opère et on est transporté dans une forêt d’automne après la pluie. Ok, j’ai beaucoup d’imagination mais il y a bien quelque chose qui se dégage.
A mon avis, le mieux est de le déguster nature, sans rien. En effet, le goût est tellement fin et subtil que je crains qu’un accompagnement un peu trop fort ne le recouvre.
Vous pouvez d’ailleurs déjà trouver quelques recettes sur 750g.com.
Il semblerait que ce caviar commence doucement à trouver sa place dans les étals et quelques grands chefs s’y intéressent activement. Mais il est pour l’instant encore difficile de le trouver dans le commerce.
Le producteur que nous avons rencontré était fort sympathique et nous a expliqué longuement de quoi il retournait. Nous avons pu goûter sans soucis, bien que le prix au kilo atteigne, au bas mot, les 1 500 euros !
Puis, lors du repas du soir entre bloggeurs, une nouvelle cuillerée nous a été proposé en accompagnement d’un foie gras.
Vous trouverez plus d’informations sur le produit sur le site du producteur DE JAEGER.
Sur Lyon, il est possible d’obtenir ce produit à la maison MASSE.
Je ne comprends pas que ce produit ait mis autant de temps pour « sortir ».. Ou alors la « recolte » doit être plus complexe qu’on ne le pense…
j’ai eu il y a quelques temps, la chance de visiter l’exploitation de Dominique et Sylvie Pierru. Ils font un travail énorme, les oeufs sont triés un à un. Leur produit est fin et je trouve aussi que c’est une explosion en bouche, avec des parfums de sous-bois….
Vous pouvez voir ici de jolies photos de l’exploitation:
http://www.canalblog.com/cf/fe/tb/?bid=243471&pid=9752827
Coucou Lolo,
Ton lien y marche pô ! 🙂
Utilisation abusive de l’appellation « caviar »
Au sens propre, le terme « caviar », employé seul, est réservé aux œufs d’esturgeons salés.
Depuis 2006, la dénomination « caviar de Polyodon » est toutefois autorisée pour la commercialisation des œufs de poissons de la famille des Polyodontidés, famille proche de celle des esturgeons (famille des Acipenséridés) et appartenant à l’ordre des Acipencériformes. Les espèces sont regroupées en genres, eux-mêmes regroupés en familles, elles-mêmes regroupées en ordres. Ces poissons sont, comme les esturgeons, protégés par la CITES. La réglementation relative à la protection de ces espèces inclut les œufs de ces poissons dans la définition du caviar. Ce produit est élaboré à partir de poissons spatules pêchés dans les fleuves aux États-Unis.
La dénomination « caviar d’aubergine », usitée dans le domaine culinaire, désigne un hors-d’œuvre traditionnel de la cuisine méditerranéenne, obtenu en mélangeant de la pulpe d’aubergine avec du jus de pamplemousse ou de citron, du sel, de l’ail, du paprika, de la coriandre et de l’huile : les graines d’aubergines rappellent des œufs de poissons.
L’appellation « caviar rouge » s’emploie abusivement, dans le langage courant, pour désigner des œufs de saumon. De même le terme caviar d’escargot est abusivement utilisé pour des œufs d’escargot.
.-= caviardespyrenees´s last blog ..Plus que 10 mois avant le label BIO ! =-.
Pour faire court: S’il est réussi, le caviar est délicieux, peu importe l’origine de l’annimal.
Tout le secret réside dans la préparation de la saumure, sachant que le goût doit être conservé et que la date de péremption n’excède pas trois mois…..autrement on perd tout ce que la nature nous a apporté.